Coaching et Accord Toltèques

J’ai rencontré un manager qui disait adhérer aux accords Toltèques et se décrivait en même temps comme un terrible handballeur. Il passait la première mi-temps dans les buts.  “J’encaisse” me dit il  et la seconde mi-temps, j’allume, je cartonne  le goal adverse. Au travail, avec son équipe c’était un peu la même chose. Il ne comprenait pas que ses collaborateurs soient crispés et  l’ambiance délétère.

Cet article n’a pas pour but “d’analyser” ce manager. Ce qui me parait important, c’est ce qu’on appelle la congruence, l’accord entre mes valeurs et mon action, mon vécu dans ma vie de tous les jours.

Sinon à quoi cela sert-il de se nourrir de bonnes choses, si nos actions sont aux antipodes de ce que l’on dit ?

Les accords Toltèques, comme tous les outils ou les chemins d’amélioration de la relation sont efficaces que si votre intention est : la “relation” la “connexion”.

Rosenberg (père de la CommunicationNonViolente) écrivait “Connect – Before correct”. 

 

Si mon intention est de manipuler l’autre, quelque soit l’outil, très vite je serais démasqué et les conséquences risquent d’être tragiques. La congruence devrait faire partie de la posture du manager.

Triode Médiation & Coaching vous accompagne par son coaching dans le Grand Est avec éthique, en utilisant des outils et méthodes intégrant ces principes. Un beau chemin pour développer le leadership dans l’altérité.

On est loin de l’actu brûlante, les accords Toltèques remontent même à la civilisation pré-aztèque. Mais depuis leur redécouverte il y a 20 ans, avec la parution du livre Les quatre accords toltèques de Miguel Ruiz, ils ne cessent d’inspirer aux 4 coins de la planète… en particulier les dirigeants.

Comment les 4 accords toltèques inspirent les managers ?  On vous résume cette philosophie dans cet article.

Parmi les nombreux ouvrages sur le sujet, on peut citer Les accords toltèques au quotidien. « Révélés au monde occidental il y a vingt ans, les quatre accords toltèques ont une renommée mondiale », rappelle l’auteur de l’ouvrage, Xavier Cornette de Saint-Cyr. « Plusieurs siècles après leur élaboration, ils conservent la même puissance. Il semble même s’adresser directement à notre époque inquiète et souvent troublée pour nous aider à vivre harmonieusement ». Cette philosophie pré-aztèque a en effet été remise au goût du jour en 1997 avec la parution du livre Les quatre accords toltèques de Miguel Ruiz. Très vite devenu un best-seller, il n’a cessé d’être réédité depuis et d’inspirer les managers. Objectif affiché : appliquer 4 « accords » pour se faciliter considérablement la vie. Tentés ?

1er accord Toltèque : « Que votre parole soit impeccable »

« Pour les Toltèques, la parole est un don divin qui nous distingue des animaux », résume Patrice Ras, auteur de l’inspirant Les fabuleux pouvoirs des accords toltèques : vivre ses accords au quotidien.

Pour ce spécialiste en développement personnel, ce principe-clé signifie que les mots ont un sens, il faut en mesurer la portée, et que l’on peut les utiliser pour devenir un manager bienveillant, plutôt que l’inverse. «Il s’agit par exemple pour les managers de développer une parole positive. Cela n’interdit pas la critique, à condition qu’elle soit formulée de façon constructive. Et, quand le travail est bien fait, l’idée est de savoir matérialiser sa reconnaissance, souvent rares en entreprise». Et accessoirement, ce principe invite aussi à ne pas perdre trop de temps à côté de la machine à café (ou ailleurs) en propageant certains commérages ou commentaires négatifs qui polluent aussi le climat de chacun…

2e accord Toltèque : « N’en faites jamais une affaire personnelle »

Plus facile à dire qu’à faire, mais Catherine Oberlé aime tellement ce principe qu’elle l’a affiché sur le mur de son cabinet ! « C’est en effet une règle qui peut épargner bien des souffrances à un salarié en entreprise, explique cette coach. L’idée est de ne pas être susceptible. Si on essuie la mauvaise humeur de quelqu’un par exemple, il ne faut se rappeler que l’on existe en dehors du regard de l’autre ». « Notre erreur est de croire que tout arrive en fonction de nous-même », abonde Xavier Cornette de Saint-Cyr. « Nous nous chargeons alors inutilement de problèmes qui ne sont pas les nôtres, ou bien nous nous rendons dépendants de ce que les autres pensent de nous ». Or, en n’en faisant plus une affaire personnelle, nous retrouvons notre liberté.

3e accord Toltèque : « Ne faites aucune supposition »

Voici un nouveau défi salutaire. Avec ce 3e accord Toltèque, concrètement, il s’agit d’arrêter littéralement de se « prendre la tête » avec des hypothèses néfastes à son bien-être du genre « Machine ne peut pas m’encadrer » ou « Machin n’acceptera jamais ceci ou cela ». « Quand un salarié ou un manager en souffrance commence son récit par des expressions du type “J’ai l’impression que”, je l’arrête tout de suite », poursuit Catherine Oberlé. « Je les invite à oser poser des questions et à dissiper certains malentendus. Soit la supposition est vraie et on s’explique. Soit elle est fausse est le quiproquo est dissipé. L’enjeu est de s’inscrire autant que possible dans une relation vraie ». Apprendre à voir les choses, les gens, mais aussi des événements ou les situations comme elles sont réellement. Cela permet d’éviter d’être le jouet de notre imagination, de nos peurs et de nos colères.

4e accord Toltèque : « Faites toujours de votre mieux »

Le dernier accord Toltèque, enfin, est moins banal qu’il n’y paraît. Nombreux salariés et managers abandonnent parfois une idée avant même de commencer, simplement par peur de l’échec. Mais halte à la procrastination ! « L’idée ici d’encourager chacun, soi-même comme ses collaborateurs, à prendre des initiatives, au risque de se tromper ou de perdre un marché par exemple », ajoute Patrice Ras. Sauf que, dans les faits, les salariés et surtout les managers doivent aussi intégrer le droit à l’erreur. « Tout est plus facile quand on distingue la faute, consciente, de l’erreur. En France, on a souvent tendance à ressasser les erreurs. Cet accord nous enseigne que cela ne sert à rien de réécrire l’histoire car le passé est passé. En revanche, on peut aller de l’avant et tirer parti de son expérience ».

Comment les 4 accords Toltèques inspirent les managers ?

  • Ces 4 accords Toltèques sont un basique pour la boite à outil du manager. Comment ? Nous vous donnons quelques moyens de les appliquer dans votre quotidien professionnel.
    Ne médisez pas sur les membres de votre équipe dans son dos.
  • Évertuez-vous à être le plus franc possible et à dire les choses, positives ou négatives, au fur et à mesure qu’elles arrivent.
  • Prenez de la distance si on vous fait une remarque sur votre façon de manager. Évacuez votre rancœur et ne soyez pas revanchard.
  • Assurez-vous que votre communication est fluide auprès des membres de votre équipe.
  • Dîtes les choses clairement et simplement. Préparez des réunions ou des points plus informels pour faciliter les échanges.
  • Donnez-vous toujours les moyens de travailler dans les meilleures conditions, physiques et mentales.
  • Faites du sport, prenez l’air pendant votre pause déjeuner, goûtez aux bienfaits de la déconnexion le week-end pour revenir en forme la semaine.
  • Mémorisez ces 4 accords Toltèques, affichez-les dans votre bureau et, surtout, appliquez-les dans votre quotidien pour améliorer votre quotidien et celui de votre équipe.

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Merci à Agnés Nguyen pour son post